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Ce qui traverse
Exposition du 12/01/2024 au 03/02/2024, Odradek, rue Américaine 35 — 1060 Bruxelles. Très concrètement, Amélie de Beauffort s’emploie à percer, poinçonner, graphiter différentes surfaces afin de laisser circuler du vide, de la lumière ou un regard. Les tensions dynamiques qu’elle obtient favorisent, créent ou recréent du passage entre différents mondes.
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Le mobile et la fugacité du motif
Nouer est un geste des premiers hommes, il fait toujours partie des premiers apprentissages – apprendre à nouer ses lacets. Par ailleurs, les représentations d’entrelacs sont des ornements immémoriaux, les enluminures des moines irlandais du VIIème siècle par exemple leurs entrelacs s’ils apportent un supplément décoratifs sont aussi des retardateurs à la lecture, ils offrent une opacité…
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Dénouement
Ecrire ces quelques lignes à partir de mon attachement pour l’oeuvre immense de Simon Hantaï, c’est saisir l’opportunité de dépasser l’obstacle d’une stupéfaction muette devant la radicalité de l’oeuvre et de l’homme.
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La pupille et la passoire
Ce texte a été publié dans l’ouvrage La chaleur de l’usure, dirigé par Pierre Baumann et Amélie de Beauffort ( co-édition des Presses Universitaires de Bordeaux et de l’Académie royale des Beaux-Arts de Bruxelles, 2016). Ce fut l’occasion d’évoquer ma pratique artistique à l’aulne de l’usure et mes démêlées avec la blancheur de la feuille de…